Délaissée par l’amie avec laquelle elle devait partir en vacances, Delphine se rend en Normandie et à la montagne, puis écourte son séjour et échoue à Biarritz. Les conseils d’une Suédoise affranchie ne font qu’aviver sa solitude, jusqu’à ce que les bribes d’une conversation à propos du rayon vert l’incitent à reprendre espoir…
« Éric Rohmer choisit de retourner à la source même de son art, du côté du Rossellini de Stromboli. Dans Le Rayon vert, les choses et les êtres filmés ne donnent jamais l’impression d’être là pour la caméra, mais c’est la caméra, qui est là, devant les choses. »
Alain Bergala, Cahiers du cinéma, septembre 1986