Anouk Aimée, Michel Piccoli, Michele Placido, Gisella Burinato, Antonio Piovanelli
Marta, qui a élevé son frère Mauro avec l’amour d’une mère et le dévouement d’une servante, réalise soudain qu’elle a gâché sa jeunesse. Mauro, devenu juge, craint maintenant qu’elle ne devienne folle…
Double prix d’interprétation pour Anouk Aimée et Michel Piccoli – Cannes 1980
« Le film repose avant tout sur la présence d’Anouk Aimée, grande figure secrète de l’écran. Le film de Bellocchio fait sentir que la folie n’est pas atteignable, et Anouk Aimée, par des voies une fois de plus invisibles, exprime avec un art miraculeux ce « hors-champ » de la folie : la sœur est là, le frère ne peut la rejoindre. Le regard d’Anouk Aimée fait toucher ces choses immatérielles, indiscernables, qui sont le seul partage possible. »
Michel Cournot, Le Nouvel Observateur, 2 juin 1980