Adrien décide de passer ses vacances de manière monacale dans le calme d’une grande maison du Sud de la France. Mais la villa est déjà occupée par Daniel, un ami artiste, et une jeune inconnue, Haydée. Cette dernière, qui collectionne les amants et rentre à des heures indues, trouble Adrien dans son projet ascétique…
« Il s’agit pour Rohmer de s’éveiller au monde comme le fait Adrien dans les premières scènes de La Collectionneuse : sensation vivifiante et oppressante toute à la fois. La beauté se dérobe en même temps qu’elle s’offre. On ne la capture pas, on ne la force pas. »
Claude-Jean Philippe, L’Avant-scène Cinéma, avril 1967