Un tramway nommé Désir

Elia Kazan

États-Unis — fiction — 1952 — 2h05 — 35mm — noir et blanc — vostf

Titre original A Streetcar Named Desire Scénario Tennessee Williams, d’après sa pièce Image Harry Stradling Musique Alex North Montage David Weisbart Décors George James Hopkins Son C. A. Riggs, Nathan Levinson Production Warner Bros Source Théâtre du Temple Interprétation Vivien Leigh, Marlon Brando, Karl Malden, Kim Hunter, Rudy Bond, Nick Dennis, Peg Hillias

Blanche Dubois rend visite à sa soeur à la Nouvelle-Orléans. Celle-ci vit avec son mari ouvrier, Stanley, dans un appartement miséreux. Blanche s’exprime avec une distinction affectée. Stanley, c’est l’inverse : une force instinctive, violente et féconde. Entre eux, l’affrontement atteint bientôt son paroxysme…

« On est saisi par la force d’envoûtement du film et par la modernité de son point de vue sur la vérité des passions humaines. Cette explosion prémonitoire de sadisme contenu dans le personnage de Brando, et ce décor dépouillé contribuent à faire du Tramway nommé Désir un superbe poème sur la vulnérabilité. »

Henry Chapier, Le Quotidien de Paris, 10 août 1974