Un, deux, trois

Billy Wilder

États-Unis — fiction — 1961 — 1h55 — DCP — noir et blanc — vostf

Titre original One, Two, Three Scénario Billy Wilder, I.A.L. Diamond d’après la pièce de Ferenc Molnár Image Daniel L. Fapp Musique André Prévin Montage Daniel Mandell Son Basil Fenton-Smith Décors Alexandre trauner Production Mirisch Company, Pyramid Production Source Swashbuckler Films Interprétation

James Cagney, Horst Budholz, Pamela Tiffin, Arlene Francis, Lilo Pulver, Hanns Lothar, Ralf Wolter, Karl Lieffen, Hubert Von Meyerinck, Loïs Bolton, Peter Capell

En 1961, pendant la Guerre froide, C.R. MacNamara, représentant à Berlin de la société Coca Cola, ambitionne d’en devenir le directeur en Europe et d’introduire la boisson derrière le Rideau de fer. Mais débarque miss Coca, fille du grand patron de la firme, séductrice impénitente et dévergondée. Les tracas ne font que commencer…

« Rythme effréné, dialogues étincelants, gags à foison. C’est probablement le film où se révèle le mieux l’idée du monde selon Wilder : une cavalcade hystérique, menée par des corrompus et des couards. Dans cette farce grandiose, les Allemands claquent des talons comme sous Hitler, et les Russes dissimulent les portraits de Staline sous ceux de Khrouchtchev, l’homme du dégel. Sorti au moment où s’édifiait le Mur de la honte, le film fut un bide : personne ne songeait à rire. Aujourd’hui, c’est (re)devenu une superbe réussite. Un petit chef-d’œuvre prophétique. »

Pierre Murat, Télérama, 13 avril 2013