Al Pacino, John Cazale, Charles Durning
Brooklyn, 1972. Trois hommes braquent une banque. Le butin est dérisoire, mais le hold-up, suivi en direct par la foule, la police et les journalistes, vire à la prise d’otages par l’un des apprentis braqueurs qui se révèle être un désespéré voulant offrir une chirurgie de réattribution sexuelle à l’homme qu’il aime.
Al Pacino Meilleur Acteur Saint-Sébastien 1975 – Meilleur Scénario original Oscars 1976
« [Deuxième volet d’une trilogie policière sur New York – Serpico (1973), Le Prince de New York (1981)] l’histoire […] est tirée d’un véritable braquage, commis en 1972. L’action se passe quasiment en temps réel (deux heures au lieu de quatre), et la mise en scène se calque sur l’esprit du documentaire : tournage en extérieurs, utilisation du public comme figurants, absence de lumières artificielles, montage rapide et nerveux. Réalisé en 1975, Un après-midi de chien est un film à la fois ancré dans son époque et étonnamment moderne. […] Habité par son rôle, transcendé par une force intérieure qui le fait aller et venir entre agressivité rageuse et émotion pure, Al Pacino explose l’écran, livrant l’une des meilleures compositions de l’histoire du cinéma. […] Pour la première fois au cinéma, une grande star acceptait de jouer un personnage ouvertement homosexuel. »
Ophélie Wiel, Critikat, 10 avril 2007