Michel Duchaussoy, Caroline Cellier, Jean Yanne, Anouk Ferjac, Maurice Pialat
En Bretagne, alors qu’il revient de pêcher en bord de plage, un enfant est renversé par une voiture. Le conducteur prend la fuite et dispa- raît rapidement au premier carrefour du vil- lage. Veuf et écrivain, le père de l’enfant n’a plus qu’un seul but : la vengeance. Et comme la police échoue à trouver une quelconque piste à suivre, il décide de mener lui-même sa propre enquête.
« [Chabrol est] un expert en manipulation du spectateur. Plutôt que la critique sociale, son sujet, aussi inépuisable qu’éternel, est l’ambiguïté. Que la bête meure est adapté d’un roman anglais de Nicholas Blake, pseudonyme du poète Cecil DayLewis. En ne gardant que la trame globale de l’ouvrage – un homme veut tuer l’assassin de son fils – Chabrol et son vieux complice Paul Gégauff se laissaient toute liberté d’aborder leurs thèmes de prédilection. À partir de cette banale histoire de vengeance, le cinéaste et son scénariste préféré construisent une fascinante machine à douter, donc à rêver. »
Frédéric Bonnaud, Les Inrockuptibles, 30 novembre 1995






