En 1970, Luchino Visconti entame ses recherches pour trouver le plus beau garçon du monde pour tourner dans son prochain film, Mort à Venise. Cinquante ans plus tard, Björn Andresen subit encore les conséquences malheureuses de cette expérience d’objectification. « Ce film a détruit ma vie », dit-il aujourd’hui.
« Le visionnage de The Most Beautiful Boy in the World génère une sorte d’angoisse, non seulement en raison de l’angoisse même qu’Andresen dit avoir éprouvée, mais aussi quand il se rappelle tout ce dont il a été victime. Nous compatissons face à son état dépressif, à son isolement, aux émotions qu’il s’interdit vis-à-vis de ses proches, mais nous ne sommes pas totalement sûrs du point de vue alors adopté par les cinéastes. Jusqu’à ce qu’Andresen leur fasse une dernière confidence douloureuse et pour le moins inattendue. »
Robert Daniels, rogerebert.com, 29 janvier 2021