Max et les ferrailleurs

Claude Sautet

Italie/France — 1971 — 1h50 — fiction — couleur

scénario Claude Sautet, Claude Néron, Jean-Loup Dabadie, d’après le roman de Claude Néron image René Mathelin son René Longuet, Noëlle Balenci musique Philippe Sarde montage Jacqueline Thiedot production Sonocam, Lira Films, Fida Cinematografica source Les Acacias Interprétation

Michel Piccoli, Romy Schneider, Bernard Fresson, François Périer, Georges Wilson, Michel Creton, Boby Lapointe, Philippe Léotard

Max, un officier de police principal, était autrefois juge. N’ayant pu faire condamner un prévenu alors qu’il était sûr de sa culpabilité, il est obsédé par l’idée de prendre les auteurs de méfaits en flagrant délit. Un jour, Max retrouve Abel, un ancien copain de régiment devenu petit truand raté œuvrant dans le trafic de voitures volées au sein de la bande des « Ferrailleurs de Nanterre ». Max va mettre à profit cette rencontre pour, enfin, réaliser son idée fixe. Il fait alors la connaissance de l’égérie du groupe, une prostituée nommée Lily, qui est aussi la maîtresse d’Abel.

« On s’attache à [ce couple], et à ce qu’apportent leurs défauts (notamment un très inquiétant Piccoli) tandis que Sautet filme merveilleusement la vie et ses difficultés, les états d’âme ou encore la faiblesse humaine […]. Michel Piccoli se montre d’une froideur à la hauteur de son machiavélisme et fait preuve d’une vraie présence à l’écran, tandis que son tandem avec la magnifique et inoubliable Romy Schneider fonctionne parfaitement. C’est au cœur d’une vie tourmentée que Sautet nous immerge pour nous faire suivre l’errance de deux âmes perdues sur cette Terre, et c’est avec autant d’émotion que de finesse, intelligence et puissance qu’il le fait. »

Sens Critique, 29 septembre 2015