Enrique Irazoqui, Margherita Caruso, Susanna Pasolini, Marcello Morante, Mario Socrate, Settimio Di Porto
En Galilée, sous l’Empire romain, Jésus de Nazareth parcourt le pays avec ses disciples, guérissant les aveugles, ressuscitant les morts, exorcisant les démons et proclamant l’arrivée du Royaume de Dieu et le salut d’Israël.
Lion d’argent, Prix spécial du Jury Venise 1964
« L’Évangile selon Matthieu, et non selon saint Matthieu, ainsi que traduisent abusivement les distributeurs français. Faux sens […] parce qu’il méconnaît d’emblée les intentions de Pasolini. Pasolini a choisi Matthieu […] parce que c’est celui des quatre évangélistes dont l’emblème est l’homme. […] Et si l’homme représente Matthieu, c’est parce que Matthieu insiste sur la généalogie humaine du Christ […]. Le réalisme de Pasolini ne cherche pas à rétablir une vérité historique. Rien de commun avec une reconstitution archéologique. Il cherche à retrouver une vérité humaine qui, pour Pasolini, marxiste et athée, est de chair et de sang, enfoncée dans la réalité matérielle de cette terre. »
Jean-Louis Bory, Arts, 16 septembre 1964