Deux jeunes juifs new yorkais se lient d’amitié dans les années 1940. Leurs différences de caractère et de valeurs les fascinent avant de menacer de les transformer en adversaires.
« Jeremy Kagan se range, sans contestation possible, dans le camp des humanistes. […] Dans L’Élu, […] l’Histoire – celle des années 1930 et de la Dépression, celle des années 1945-48 avec la défaite du nazisme et la fondation de l’État d’Israël – n’est jamais le sujet véritable, mais la toile de fond. Elle donne pourtant chaque fois la perspective indispensable aux histoires individuelles. Dans L’Élu, c’est encore celle de la découverte de soi-même, donc de la redécouverte des autres. »
Michel Sineux, Positif, avril 1986