Luis Peña, María Asquerino, Félix Dafauce, Francisco Arenzana, Marisa De Leza
À la fin des années 1940, une famille quitte la campagne et s’installe à Madrid dans l’espoir d’échapper à la pauvreté. Mais la vie en ville est cruelle et pleine de déceptions. Manuel, le père, trouve un emploi dans une forge, mais le travail est trop difficile pour lui. Pepe, le fils aîné, plonge dans de sombres affaires de marché noir. Manolo, le fils cadet, trouve un emploi de livreur et Tonia, la fille, commence à travailler comme femme de ménage.
Un tableau réaliste de la société espagnole une douzaine d’années après la fin de la Guerre civile.
« Le titre original [Surcos] se réfère à la terre (les sillons en espagnol) […]. Le film s’inspire du néoréalisme italien et ses récits de la misère urbaine tels que Le Voleur de bicyclette, le chef- d’œuvre de Vittorio De Sica, sorti trois ans plus tôt. Qualifié d’“extrêmement dangereux” par la censure de la dictature du général Franco (au pouvoir jusqu’à sa mort en 1975), qui n’appréciait pas l’image peu reluisante qu’il donnait de l’Espagne franquiste, le film “connut beaucoup de problèmes”, rappelle Enrique Cerezo, le président de FlixOlé, plateforme de streaming spécialisée dans la diffusion de films espagnols et qui en a assuré la restauration. »
France Info Culture avec AFP, 23 septembre 2024