La Déchéance de Franz Blum

Reinhard Hauff

35mm — couleurs — 1h40 — 1974

Titre original Die Verrohung des Franz Blum Scénario Burkhard Driest, d’après son roman Image W.P. Hassenstein Montage Jane Sperr Musique Mike Lewis Son Lothar Mankewitz Décors Nikos Perakis Production Bioskop-Film (Munich), WDR Source NEF Diffusion Interprétation

Jürgen Prochnow, Eik Gallwitz, Burkhard Driest, Tilo Prückner, Karlheinz Merz, Kurt Raab, Charles Brauer, Lutz Mackensy

Franz Blum, issu d’une bonne famille, rompt avec son existence bourgeoise. Il participe au hold-up d’une banque. Arrêté et jugé, il est condamné à une peine de prison. En prison, Blum est livré à un univers d’une brutalité extrême. Il s’attire la haine d’un détenu, Kuul « le Tigre », qui le viole et l’assomme. Blum comprend rapidement les mécanismes qui déterminent les relations entre détenus dans l’univers carcéral où se reproduisent les structures de la société. À raison le plus fort ; s’en sort le plus rusé. Blum devient un entremetteur important et sans scrupules. Il prend en main le marché noir, achète les consciences, fait travailler d’autres détenus à sa place, accède à la présidence de la société sportive, utilise ses privilèges pour éliminer ses rivaux, se concilie le soutien de la direction de la prison. Pour survivre, rien ne l’arrête, pas même un crime. Pour l’administration pénitentiaire, ce sera un accident. « Apte à vivre en société », Franz Blum sera libéré avant la fin de sa peine pour « bonne conduite ».