Stéphane Audran, Jean Yanne, Roger Rudel, Antonio Passalia
À un repas de noces, Mlle Hélène, la sympathique directrice de l’école communale, fait la connaissance du boucher du village, Paul Thomas dit Popaul, un ancien des guerres d’Indochine et d’Algérie. Ils se revoient avec plaisir et deviennent bons amis. Mais quand est trouvé dans le bourg voisin le corps d’une jeune fille assassinée à coups de couteau, les recherches de la police restent vaines. Jusqu’à ce que, lors d’une sortie scolaire avec ses élèves, Hélène découvre au bord d’une falaise un autre corps ensanglanté de jeune femme.
Stéphane Audran Meilleure Actrice Saint-Sébastien 1970
« Ce qui frappe d’abord dans Le Boucher, c’est la souplesse de la narration, l’efficacité tranquille de la mise en scène. Tout est exactement à sa place dans ce film, […] les surprises surgissent à l’instant précis où l’exige le dynamisme du récit. Chabrol nous mène où il veut, comme il veut, par les voies les plus simples et les plus naturelles. Nous sommes entre ses mains. Et très contents de l’être. […] On a presque envie d’écrire que le meilleur du film est dans ses parenthèses, ses temps morts, dans ces passages “à vide” où se révèle un Chabrol très différent de sa légende. Mais ce serait oublier la partie “hitchcockienne” du récit, le “suspense”, les scènes destinées à faire peur. Disons donc simplement que, film de terreur, Le Boucher est aussi un film de tendresse. »
Jean de Baroncelli, Le Monde, 3 mars 1970






