Adam Trask exploite ses terres avec l’aide de ses deux garçons, Cal et Aron. Cantonné dans le rôle de mauvais fils, Cal se sent mal aimé de son père et, comme son frère, croit que sa mère est morte. Un jour, il apprend qu’elle est vivante et qu’elle tient une maison close.
« Elia Kazan a transposé un thème biblique à la manière de William Faulkner : il donne aux héros une personnalité qui nous les rend plus familiers. Sa mise en scène esquive l’académisme à force d’émotion. Le choix des cadrages et de certaines couleurs apparentent même Kazan aux meilleurs expressionnistes du cinéma. »
Pierre Mazars, Le Figaro, 4 janvier 1967