Christine Ott et Torsten Böttcher

Pour le 41e Festival International du Film de La Rochelle, Christine Ott, en collaboration avec Torsten Böttcher, composera une nouvelle partition sur le film Nanouk l’Esquimau qu’elle accompagnera en ciné-concert, après avoir fait de même sur Tabou de F.W. Murnau en 2012. De la musique contemporaine à l’opéra, en passant par la musique de film, l’improvisation, la poésie et le théâtre, la danse, la chanson française ou le rock, Christine Ott s’est produite comme ondiste soliste au sein de nombreuses expériences musicales: avec Yann Tiersen en tournées internationales, aux côtés de Radiohead, Syd Matters, Tindersticks, Raphelson, Mobiil, Noir Désir, Loïc Lantoine et bien d’autres. Elle participe à de nombreux festivals de musique classique et en 2006, elle est choisie pour représenter les Ondes Martenot lors du premier Festival de Musique Électronique à Budapest, en Hongrie. Après des années de collaborations avec de nombreux artistes de la scène pop-rock, elle va s’orienter vers la composition, avec la parution de son album « Solitude Nomade » en avril 2009 et vers la musique de film. Là aussi, ce sont de belles complicités qui démarrent avec Yann Tiersen en 2001, avec sa participation à la BO du film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet, puis les occasions se succèdent, avec des réalisateurs tels que Tony Gatlif, ou encore Claire Denis, Martin Provost, etc. En 2001, elle réalise la B.O. du film de Roland Edzard, La Fin du silence.

Elle présente son premier ciné-concert en 2012 sur le film muet Tabou (1931) de F.W. Murnau. Sa direction musicale est toujours guidée par l’envie constante de partager sa passion pour son instrument, et pour l’exploration et la sculpture sonore. Le Festival de La Rochelle lui a commandé la création de l’accompagnement musical de Nanouk l’Esquimau.

Torsten Böttcher, interprète de musique du monde et artiste sonore, s’est toujours intéressé aux instruments et aux sons exotiques, tels que le didgeridoo, les chants de gorge diphoniques et chamaniques d’Asie centrale, les flutes autochtones… En 2003, il découvre le Hang, une sculpture sonore unique, semblable à une soucoupe volante, faite à la main et conçue en 2000 par deux artistes suisses. Le Hang permet une grande variété de sons et de techniques : de mélodies enjouées – entre la harpe, le gong et le xylophone – jusqu’aux sons de percussion dans la lignée du tabla ou du ghatam d’Inde. Au fil des années, Torsten a collaboré avec les meilleurs interprètes de musique du monde, parmi lesquels figurent Ganga Giri, Kailash Kokopelli, Hun Huur Tu, ainsi qu’avec des musiciens de jazz et des orchestres.

Avec le soutien de la SACEM et de l’ADAMI