En Svanétie, une haute vallée du Caucase située à 2 000 mètres d’altitude. La vie difficile des montagnards de cette région, qui dépendent de l’arrivage du sel, porté à dos d’hommes par des chemins enneigés et périlleux. Coupée du reste du pays par une chaîne de montagnes difficilement franchissable, la population conservait en 1929 les vestiges de coutumes ancestrales. La peinture de ce quotidien, inchangé depuis des siècles, associe la misère et la dureté des conditions de travail à la rudesse du climat et de la nature environnante.
« [Mondialement connu par la suite pour son long métrage Quand passent les cigognes (1957)], le réalisateur d’origine géorgienne Mikhaïl Kalatozov (1903-1973) rejoint en 1929 les contrées montagneuses de la Svanétie (actuelle Géorgie) pour y tourner un film de fiction sur les modes de vie archaïques et misérables d’une population coupée du monde extérieur. Accusé de formalisme par la censure, Kalatozov remanie complètement sa fiction en un documentaire ethnologique et poétique. »
Centre Pompidou, Cycle « Cinéma rouge », avril 2019






