Blanche Dubois rend visite à sa soeur à la Nouvelle-Orléans. Celle-ci vit avec son mari ouvrier, Stanley, dans un appartement miséreux. Blanche s’exprime avec une distinction affectée. Stanley, c’est l’inverse : une force instinctive, violente et féconde. Entre eux, l’affrontement atteint bientôt son paroxysme…
« On est saisi par la force d’envoûtement du film et par la modernité de son point de vue sur la vérité des passions humaines. Cette explosion prémonitoire de sadisme contenu dans le personnage de Brando, et ce décor dépouillé contribuent à faire du Tramway nommé Désir un superbe poème sur la vulnérabilité. »
Henry Chapier, Le Quotidien de Paris, 10 août 1974