Henri, un jeune ouvrier inventif et ambitieux, répète à tous vents que, s’il était le patron, on verrait ce qu’on verrait. Un des principaux actionnaires de l’usine le prend au mot…
« Pourquoi, comment résumer une histoire pas si saugrenue ni si innocente qu’il y paraît : elle dynamite mine de rien les rapports sociaux, en laissant Billancourt espérer. Les congés payés ne sont plus loin : la morale subversive de Si j’étais le patron a dû jouer son rôle dans ce bonhomme de chemin. »
Bernard Chardère, Le Cinéma de Jacques Prévert, Le Castor Astral 2001