Tony, jeune aristocrate nouvellement installé dans une luxueuse demeure londonienne, prend à son service un domestique très stylé, Barret. Ce dernier, discret, compétent, entoure son maître de prévenances. Mais bientôt sa perversité diabolique se révèle et peu à peu, Tony est attiré dans un piège…
« The Servant dérange, inquiète et bouscule les conventions, les apparences. Mais sa férocité relève moins de la satire que du constat le plus lucide, le plus intransigeant. Constat de la faillite d’une société fondée essentiellement sur des rapports de domination qui entraînent, pour le maintien de l’ordre établi, la prolifération des tabous, du mensonge et de l’hypocrisie. »
Michel Capdenac, Les Lettres françaises, 16 avril 1964