Santiago 73, post mortem

Pablo Larraín

Allemagne/Chili/Mexique — fiction — 2010 — 1h38 — DCP — couleur — vostf

Scénario Pablo Larraín, Mateo Iribarren, Eliseo Altunaga Image Sergio Armstrong Musique Juan Cristóbal Meza Montage Andrea Chignoli Son Ivo Moraga, Miguel Hormazábal Production Autentika Films, Canana Films, Fabula Source Memento Films Interprétation

Alfredo Castro, Antonia Zegers, Jaime Vadell, Amparo Noguera, Marcelo Alonso, Marcial Tagle, Santiago Graffigna, Ernesto Malbran, Aldo Parodi

Santiago, septembre 1973. Mario travaille à la morgue où il rédige les rapports d’autopsie. Amoureux de sa voisine Nancy, une danseuse de cabaret soupçonnée de sympathies communistes, sa vie va être bouleversée par le coup d’État contre Salvador Allende…

« Des combats violents, de la répression militaire contre les partisans d’Allende, nous ne verrons que les conséquences, les morts, les fumées, les chenilles d’un blindé. C’est en grande partie dans ce hors-champ que réside toute la force du film. À la guerre civile répondent l’opacité et l’impassibilité apparente de Mario. Pablo Larraín touche au nerf de ce qui mobilise son cinéma depuis son premier film : l’assassinat d’un régime qui était en train de répartir les richesses, de remédier aux inégalités. Ce qui se joue là, ce n’est pas seulement le sort d’un héros populaire, mais la fin d’un rêve qui ne repassera jamais. »

Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, 16 février 2011