Kai Taschner, Anette Jünger, Herbert Weissbach, Erika Wackernagel, Klaus Dierig
« Les gens que je décris dans Stunde Null, dont certains étaient membres de ma famille, ont été capables de prendre part au Troisième Reich. Les images de ma mémoire semblent contredire les jugements qu’on a portés à la génération de nos parents. Toute cette brutalité dans le domaine politique et, en même temps, ce bien-être, cette chaleur du foyer dans le domaine privé. C’est ainsi que j’ai appris à vivre avec cette ambivalence haine-amour qui est typique pour ma génération. La guerre est loin d’être finie. Ma perspective de narration est celle du petit cycliste dans le film, qui ne comprendra que plus tard ce qu’il voit, les yeux remplis de curiosité. » (Edgar Reitz)