Paris qui dort

René Clair

France — 1923 — 1h — fiction — noir et blanc — muet avec intertitres français — version restaurée

Scénario René Clair Image Maurice Desfassiaux, Paul Guichard Montage René Clair Production Les Films Diamant Source Pathé Interprétation

Henri Rollan, Madeleine Rodrigue, Albert Préjean, Marcel Vallée, Louis Pré fils, Charles Martinelli

Albert, le gardien de nuit de la tour Eiffel, s’aperçoit à son réveil que Paris est en état de catalepsie. Seules cinq personnes arrivées en avion ont échappé à l’endormissement et déambulent dans la ville déserte. Un savant fou a inventé un rayon mystérieux qu’il expérimente sur Paris.

« “Vous êtes-vous jamais imaginé toutes les rues et tous les monuments de Paris vides et déserts, la grande ville complètement morte, les horloges arrêtées ainsi que tout mouvement humain ou mécanique ?” L’idée est simple mais novatrice, fruit de l’inspiration d’un jeune homme de 25 ans, René Chomette, bientôt Clair, une nuit de novembre 1922. Tourné l’été suivant, Paris qui dort donne lieu à des effets visuels surprenants et révèle déjà le talent singulier et enchanteur du cinéaste »

Fondation Jérôme-Seydoux – Pathé

Ciné-concert

Jeudi 07.07.2022

Jacques Cambra au piano, avec Victor Clay, jeune musicien du Conservatoire d’Arras

En collaboration avec l’Arras Film Festival

« À travers ce film tout de grâce et d’humour, […] le musicien se retrouve à sculpter le temps qui passe pour donner une durée à chacun des sons qu’il façonne, et insuffle un rythme à sa musique. […] Depuis une dizaine d’années, le projet Ciné-concert de l’Arras Film Festival me permet de diriger de jeunes musiciens du Conservatoire pour des accompagnements musicaux collectifs de films muets […]. Cette année, pour ce duo inédit, j’ai demandé à Victor Clay, percussionniste classique (vibraphone et batterie), élève de 3e cycle du Conservatoire d’Arras, de travailler avec moi sur ce film, lui aussi œuvre d’un jeune réalisateur et ainsi, proposer au public rochelais notre version musicale, issue de cette confrontation de nos points de vue. »

Jacques Cambra