Une évocation de la libération de la péninsule italienne à travers six récits indépendants retraçant les grandes étapes de la progression des alliés face aux forces fascistes. À partir de ces destins individuels, Roberto Rossellini dresse un portrait global de l’Italie à une époque charnière de son histoire.
« On trouve donc à l’intérieur de chaque épisode un ou plusieurs points de vue très particuliers sur la guerre, mais aussi une vision universelle sur chaque situation décrite. C’est le vrai film de guerre : celui qui s’attache plus aux conséquences humaines d’un conflit qu’aux enjeux politico-militaires. […] Avec Païsa, bien plus que dans Rome ville ouverte, [Rossellini] suggère une impression d’objectivité. Il donne au spectateur la possibilité de choisir à son tour son propre point de vue et d’interpréter ce qu’il voit à son gré. »
Vincent Ostria, Cahiers du cinéma, Hors-série « 100 films pour une vidéothèque » n° 17, 1994