Pour Bertrand, les jours se suivent et se ressemblent dans cette petite ville du Pas-de-Calais. Sa mère est clouée au chevet d’une fille handicapée et son père s’enfonce de plus en plus dans l’alcool. Bertrand cherche alors à s’échapper du quotidien auprès de son ami pêcheur.
« Un moment incroyable traversé par une émotion intacte, par une beauté incroyable mais aussi par l’horreur d’un amour devenu monstrueux (en mère mine de rien incestueuse, Bulle Ogier est formidable). Nord est parcouru de bout en bout par cette tension fiévreuse, cette peur tenace. »
Frédéric Strauss, Cahiers du cinéma, février 1992