En 1945, aux derniers jours de la guerre, un sous-marin quitte Oslo, emportant à son bord des chefs allemands et diverses personnalités dévouées à la cause nazie. Un jeune médecin français est emmené de force pour soigner une passagère blessée.
« Techniquement c’est un tour de force : Clément a retrouvé, à bord d’un ancien U-Boot ou dans un décor de studio, les conditions de vie à bord ; il a ainsi contraint ses comédiens (dont l’exemplaire Michel Auclair) à se courber, à se glisser comme des lianes tels de vrais sous-mariniers. Par ailleurs, il a donné à son thème une dimension idéologique, politique qui extrayait le caractère “abstrait” et “psychologique” du huis clos pour l’inscrire dans un contexte, à l’époque, très contemporain. »
Albert Cervoni, L’Humanité, 1er avril 1974