La jeune Marie-Paule de Valen se retrouve orpheline quand son père, un officier en poste au Maroc, est déclaré disparu et que sa mère s’est laissée mourir de tristesse. Désespérée, MariePaule s’enfuit de sa pension avant de tomber entre les mains d’un malfaiteur qui la confie à un cordonnier alcoolique. Vivant dans la misère et maltraitée, elle trouve un soutien auprès du Bosco, le jeune apprenti du savetier. Quand, de façon totalement inattendue, ressurgit le père de Marie-Paule de retour de mission.
« L’Enfant de Paris est servi par un scénario très dense, romanesque, offrant une série d’épisodes aussi rocambolesques que dramatiques. […] Le cinéma de Perret possède un sens du rythme incontestable. Œuvre raffinée – un grand soin est apporté à la lumière, à l’architecture du plan – L’Enfant de Paris n’est pas sans rappeler ou annoncer parfois le réalisme fantastique de Franju – filiation me semble-t-il plus adéquate que le réalisme poétique proposé par certains –. »
Jacques Morice, Cahiers du cinéma, n° 463, janvier 1993