James Franciscus, Karl Malden, Catherine Spaak, Pier Paolo Capponi, Tino Carraro, Horst Frank, Rada Rassimov, Aldo Reggiani
Deuxième volet de la Trilogie animalière.
Le reporter Carlo Giordanni et Franco Arno, un ancien journaliste devenu aveugle, enquêtent sur le meurtre d’un membre de l’institut Terzi, spécialisé dans la recherche génétique et les prédispositions chromosomiques à la violence. Les pistes sont nombreuses, il semble même y en avoir neuf.
« En se jouant des poncifs du genre “whodunit” dont Hitchcock est le maître, Argento, par l’entremise du giallo, apporte un sang neuf au cinéma italien comme Sergio Leone l’avait fait pour le western spaghetti (avec lequel d’ailleurs il a collaboré à l’écriture d’Il était une fois dans l’Ouest). Indéniablement, l’un des points forts du Chat à neuf queues est le concours d’Ennio Morricone (indissociable de Leone). Le prodigieux compositeur de “l’Homme à l’harmonica” décrit mélodieusement les liens forts unissant l’ancien journaliste non-voyant à sa petite-nièce qu’il élève seul. »
Sébastien Schreurs, aVoir-aLire.com, 15 février 2011