Gervaise

René Clément

France — 1956 — 1h51 — fiction — noir et blanc

SCÉNARIO JEAN AURENCHE, PIERRE BOST, D’APRÈS LE ROMAN L’ASSOMMOIR D’ÉMILE ZOLA IMAGE ROBERT JUILLARD SON ANTOINE ARCHIMBAUD MUSIQUE GEORGES AURIC MONTAGE HENRI RUST PRODUCTION AGNÈS DELAHAIE PRODUCTIONS, SILVER FILMS, CINÉMATO, CICC SOURCE STUDIOCANAL, TAMASA INTERPRÉTATION MARIA SCHELL, FRANÇOIS PÉRIER, JANY HOLT, SUZY DELAIR, ARMAND MESTRAL, MATHILDE CASADESUS, FLORELLE, MICHELINE LUCCIONI, LUCIEN HUBERT, JACQUES HARDEN, JACQUES HILLING, HÉLÈNE TOSSY, AMÉDÉE

En 1852 à Paris, Gervaise, seule avec deux enfants et abandonnée par son amant Lantier, redécouvre l’amour auprès de Coupeau, un ouvrier couvreur. Malheureusement, leur bonheur ne sera que de courte durée.

« L’une des qualités majeures du film consiste |…] dans les rapprochements que nous sommes poussés à établir entre les personnages, et qui révèlent une multitude de particularités humaines en même temps qu’ils justifient chaque étape de l’action de plusieurs manières. […] Le film compte parmi les meilleurs qu’on a jamais tirés d’un livre de Zola […] avec La Bête humaine (1938) de [Jean] Renoir et Thérèse Raquin (1953) de [Marcel] Carné. Par comparaison, Gervaise apparaît comme l’adaptation qui fait le mieux ressortir l’ironie du romancier, l’envergure de son récit et l’optique naturaliste, mais aussi comme la plus moderne des trois. »

Denitza Bantcheva, René Clément, éd. du Revif, 2008