En 1852 à Paris, Gervaise, seule avec deux enfants et abandonnée par son amant Lantier, redécouvre l’amour auprès de Coupeau, un ouvrier couvreur. Malheureusement, leur bonheur ne sera que de courte durée.
« L’une des qualités majeures du film consiste |…] dans les rapprochements que nous sommes poussés à établir entre les personnages, et qui révèlent une multitude de particularités humaines en même temps qu’ils justifient chaque étape de l’action de plusieurs manières. […] Le film compte parmi les meilleurs qu’on a jamais tirés d’un livre de Zola […] avec La Bête humaine (1938) de [Jean] Renoir et Thérèse Raquin (1953) de [Marcel] Carné. Par comparaison, Gervaise apparaît comme l’adaptation qui fait le mieux ressortir l’ironie du romancier, l’envergure de son récit et l’optique naturaliste, mais aussi comme la plus moderne des trois. »
Denitza Bantcheva, René Clément, éd. du Revif, 2008