Après avoir perpétré un attentat à Tokyo, les disciples d’une secte disparaissent dans un suicide collectif. Trois ans plus tard, leurs proches entreprennent un pèlerinage vers le lac où le drame a eu lieu.
« Écologique, médicinal, voire clinique, soucieux de son patient, moins préoccupé de diagnostic que de la détection des racines de la maladie. La beauté du style de Kore-eda, c’est cela répété à l’envie : si loin, si proche, contre et tout contre. Le courant nous emporte. On croit être tenu à distance. Et puis, progressivement, on se prend à tenir à Distance. »
Philippe Azoury, Libération, 27 février 2002