Les Chemins dans la nuit

Krzysztof Zanussi

35mm — couleurs — 1h38 — 1975 — vostf

Titre original Wege in der Nacht Scénario Krzysztof Zanussi Image Witold Sobocinski Musique Wojciech Kilar Montage Liesgret Schmitt-Klink Décors Tadeusz Wibult, Wolfgang Schünke Production WDR-RFA (Hartwig Schmidt) Source Films Molière Interprétation

Mathieu Carrière, Maja Komorowska, Horst Frank, Zbigniew Zapasiewici, Irmgard Forst, Diana Korner, Claudia Rieschel, Rudolf Jurgen Bartsch, Peter Kuiper, Andrzej V. Schoenaich, Peter Drescher, Wolfgang Gronebaum, Claus Enskat

La Pologne en 1943, des soldats allemands stationnent dans une grande ferme. Les officiers, parmi lesquels Friedrich et son cousin Hans, occupent leur temps en chassant. Friedrich est passionné d’art et de littérature. Il est attiré par Elzbieta, la fille du baron, propriétaire de la ferme. La jeune femme est proche de lui par ses goûts, son caractère rêveur. Mais elle le fuit, elle refuse le dialogue et, plus encore, l’amour que Friedrich lui propose. Elle ne comprend pas que le jeune officier garde le silence devant les exactions des troupes allemandes, devant les pendaisons de partisans, devant l’arrestation par la Gestapo d’Amadei, un « instituteur italien » — en réalité, un intellectuel juif réfugié au château —, un homme de culture avec lequel Friedrich s’était lié d’amitié. Elzbieta est en liaison avec les partisans que son mari a rejoints, et elle va se servir de l’amour et de la naïveté de Friedrich pour les aider. Friedrich part pour le front russe. Il reçoit une dernière fois Elzbieta et lui donne une lettre qu’elle ouvrira seulement si elle apprend sa mort. Lors d’une permission, Friedrich se marie. Quand il regagne le front russe, le train est stoppé dans la gare, non loin de la demeure d’Elzbieta. La maison et la ferme ont été incendiées. Friedrich retrouve Elzbieta dans le cimetière et lui donne une bague et un livre d’Amedei.
Aujourd’hui, en RFA un homme est reçu par une jeune fille. Elle n’a pas connu son père, tué sur le front russe. L’homme lui donne les photos, et une lettre, celle de Friedrich qu’Elzbieta n’a jamais voulu ouvrir ; la jeune fille la déchire : elle ne lira pas la lettre de son père, elle non plus.

Un certain regard Cannes 1980