Karine de Villers, Biagio Gibilterra
Calle de la Pietà est la chronique, entre réel et imaginaire, de la dernière journée de la vie du Titien. Pour la première fois, Le Titien est son propre commanditaire : une Pietà destinée à son tombeau. Si l’art est une illusion, cette dernière œuvre l’est tout particulièrement : Le Titien est surpris par la mort avant de la terminer. Dans ses derniers instants, une jeune femme l’accompagne. Un modèle, une courtisane ?
La pluie, le vent, les marches glissantes, les canaux déserts, un atelier intemporel, le ressac des jours. Calle de la Pietà offre un portrait de Venise miraculeusement dépouillé de l’anecdote touristique. Venise, Le Titien, leur mystère, tels qu’on aimerait pouvoir s’y plonger, les contempler jusqu’au silence.