Des films de la série, il est le plus classique, par son harmonie entre la voix et l’image, et le plus pictural (plans de la rive sous la brume, bateaux de pêcheur sur l’eau, composés comme des tableaux de paysage). A l’opposé de Istanbul, qui présente la vie de la ville, il évoque son passé superposé (Byzance, Constantinople, Istanbul) en présentant différents sites et monuments (remparts, mosquées). Le texte de la voix off n’a rien perdu de son actualité. Il est dit que « le turc n’est plus l’homme malade de l’Europe car s’il a retrouvé le sens de l’avenir, c’est sans renoncer à ses habitudes ». Il est aussi question de « la vocation européenne de la République de Turquie. »
Bosphore
Maurice Pialat
France — 1964 — 14 min — couleur
Image Willy Kurant
Musique Georges Delerue
Production Como-Films