Il y a 500 ans, le grand peintre flamand Dierick Bouts mourait à Louvain. La télévision flamande demande à André Delvaux de commémorer en toute liberté cette disparition par un film. Le cinéaste accepta l’offre dès qu’il entrevit qu’une forme de dialogue avec l’œuvre de Bouts permettrait de s’écarter du documentaire traditionnel. « Interroger Bouts, c’est nous interroger nous-mêmes. Éclairer Bouts, c’est éclairer notre temps d’aujourd’hui. L’approche n’est pas celle de la dévotion pour Bouts, c’est celle de la création avec Bouts. » Des kilomètres de pellicule, plus de dix heures de son : un film de 30 minutes seulement qui tourne le dos au film d’art didactique et solennel.
Grand Prix du Scénario Festival du Film d’art de Paris