Noé coule des jours paisibles sur les monts enneigés. Des explorateurs entêtés viennent le déranger et il n’en faut pas plus pour déclencher un nouveau déluge.
« Après La Demoiselle et le Violoncelliste, Laguionie conserve sa vision précieuse, délicate et volontiers désuète d’enlumineur. Dans cette modernisation du mythe, on se plaît à constater qu’à l’écart des modes, un vrai poète peut toujours faire valoir son univers et nous charmer. Les paysages grandioses invoquent Caspar David Friedrich et l’animation profite de certains mouvements infimes, qui font gags et créent une vie intense. »
Robert Benayoun, Positif, avril 1967