Dans le palace d’une ville d’eau allemande, une clientèle anonyme, riche et désoeuvrée, observe les règles strictes des jeux de société. Un inconnu erre de salon en salon, rencontre une femme et tente de lui rappeler qu’ils ont eu une liaison, un an auparavant, à Marienbad…
« Évoquant pour nous à la fois la Loulou de Pabst et la Franca Valeri d’Antonioni, Delphine Seyrig sait être successivement ou simultanément le cygne noir et le cygne blanc, nés d’un délire minutieusement agencé. »
Georges Charensol, Nouvelles littéraires, 5 octobre 1961