En 2000, la fondation Cartier pour l’Art contemporain (Paris) invite dix artistes contemporains à participer à une exposition qui s’attache à présenter le désert comme un espace d’unité mais aussi de contrastes et de contradictions. Parmi ces dix artistes, la fondation propose au cinéaste roumain Andrei Ujica de travailler à partir d’enregistrements retrouvés de Répérages en Palestine pour « L’Évangile selon saint Matthieu » (Sopraluoghi in Palestina per « Il Vangelo secondo Matteo ») réalisé par Pier Paolo Pasolini en 1964.
Dans 2 Pasolini, Andrei Ujica revient ainsi sur le voyage en Palestine que Pasolini et Don Andrea Carraro, son conseiller théologique, ont entrepris au début des années 1960, les deux hommes étant alors en quête des lieux de tournage de L’Évangile selon saint Matthieu.