Aktan Arym Kubat

« [Cet] auteur arrivé du Kirghizstan est aussi inconnu pour nous que le fut Omirbaev, cinéaste kazakh célébré avec la vénération d’usage que l’on sait chaque fois que l’on découvre une cinématographie jusque-là inconnue. L’étonnant ici tient dans ce que l’on pourrait désigner par “le miracle du monde à son aurore”. La lumière, les corps, les visages, la campagne, les rivières, le vent dans les arbres, la nuit qui tombe, tout semble naître à l’origine de toute chose. Ce surgissement miraculeux, inexplicablement protégé de l’horreur mercantile planétaire, est filmé de la manière la plus primitive. Une simplicité élémentaire, un regard humble comparable à celui d’un Rossellini regardant les frères des Fioretti. »

Jean-Claude Guiguet, cinéaste de l’Acid, 18 septembre 2017

Hommage présenté dans le cadre des Journées du cinéma kirghize en France

Avec le soutien du département Cinéma du ministère de la Culture, de l’Information, des Sports et de la Jeunesse de la république du Kirghizstan et de l’Institut Universitaire de France

  • V jeu. 04.07 16:00 Rencontre avec Aktan Arym Kubat co-animée et traduite par Eugénie Zvonkine (professeur en cinéma, université Paris 8), et Emmanuel Raspiengeas (critique) — entrée libre