Serif Gören
Cinéaste, Turquie
Serif Gören est né à Iskec, aujourd’hui Xanti (Grèce), en 1943. Après des études supérieures, il fait ses débuts au cinéma en 1962 comme monteur et assistant-metteur en scène (notamment de Atif Yilmaz) sur une centaine de productions. Il signe son premier film, Piyade Osman, en 1967, avant de prendre la tête en 1971 de la seconde équipe de réalisation de l’Espoir (Umut) de Yilmaz Güney, avec qui il entame un longue collaboration. Son engagement politique et syndical lui vaut quelque temps la prison. En 1981 il réalise pour son ami Güney emprisonné, et en suivant minutieusement ses indications dictées secrètement depuis sa geôle d’Istanbul, Yol, qui remportera la Palme d’Or au festival de Cannes 1982. En 1984, Derman, réalisé l’année précédente, est présenté au Festival de La Rochelle. On lui doit encore : Ibret (coréal. Güney, 1971) ; Endise (1974) ; Kgprü (1975) ; Deprem (1976) ; Iki Arkadas (id.) ; Stasyon (1977) ; Nehir (id.) ; Derdim Dünyadan Büyük (1978) ; Almanya Ac Vatan (1979) ; Dervis Bey (1980) ; Kir Gônlünün Zincirini (id.) ; Yol (1981) ; Feryada Gücüm Yok (1982) ; Alisan (id.) ; Tomruk (id.) ; Günesin Tutuldugu Gün (1984) ; Firar (id.) ; Güney Dogarken (id.) ; Kurbaga (1985) ; Yilanlarin Ocü (id.) et Gizli Duygular (id).