Iconostase

Hristo Hristov, Todor Dinov

35mm — noir et blanc — 1h30 — 1968/1969

Titre original Ikonostasat Scénario Hristo Hristov, Todor Dinov Image Atanas Tasev Musique Miles Leviev Décors Hristo Stefanov Production Fimbulgaria (Sofia) Interprétation

Dimitre Tasev, Emilia Radeva, Violette Gindeva, Nikolaj Uzunov, Annie Spasova, Stojan Gadev

En prégénérique, un enterrement situe le film dans le passé mais la période historique n’est pas fixée précisément. Rafé Klintché, créateur de merveilleux bois sculptés, est chargé par le Conseil municipal de réaliser une iconostase pour décorer l’église de Prespa. Le Conseil veut lui imposer un style mais Rafé exige une entière liberté et les conditions financières qui sont les siennes. Pendant la réalisation de l’œuvre, l’artiste fait la connaissance de Catherine, fille de Soultana et de Stoïan. Les deux jeunes gens s’aiment mais Soultana s’oppose à cet amour de même qu’à un éventuel mariage entre Bojana et son fils Lazare. Elle voudrait faire épouser à ce dernier Nia, la fille du tchorbadchi Abram. Au cours d’un mariage, Bojana tombe frappée de phtisie. Rafé apprend à Lazare que sa sœur Catherine est enceinte ; Rafé et Catherine doivent se marier mais Soultana, jugeant la famille déshonorée, fait avorter sa fille qui meurt au cours de l’opération. Après l’enterrement, pendant une messe, le peuple de Prespa se révolte pour que l’office soit célébré en bulgare et non plus en grec. Les Turcs interviennent sauvagement. Rafé, Lazare et le prêtre, considérés comme les instigateurs de la rebellion, sont attachés à des poteaux et fouettés par les Turcs. Toute la population de Prespa doit venir défiler devant les rebelles et leur cracher tour-à-tour au visage. Rafé a terminé son iconostase, diversement jugée par les membres du Conseil municipal. Il annonce qu’on lui a demandé du travail à Kitchévo où l’on va construire une nouvelle église.

Semaine du cinéma bulgare Paris 1971