Une jolie maison au fond d’un parc, dans les Yvelines. Une fois son mari et ses enfants partis, Isabelle y est seule avec son amie et les heures s’écoulent lentement. Elle s’inquiète de l’avenir de sa fille Nathalie, « d’une violence peu commune », a dit la maîtresse. Nathalie acceptera-t-elle d’être pensionnaire et de suivre des cours de musique ? Seul un transistor, narrant les méfaits de deux jeunes tueurs, brise le silence qui hante la maison…
« Nathalie Granger est à la fois une œuvre personnelle sans concession et une réussite cinématographique incontestable, traduisant à l’écran, de manière aussi intense que fascinante, les thèmes chers à Duras (la maison, l’enfance, les femmes, la musique). De fait, Nathalie Granger est ainsi considéré comme le plus beau film de Duras et aussi le plus secret : une terre inconnue habitée par des femmes dont l’expression de l’indicible suffit à conférer vigueur et signification à l’image, admirable, de Ghislain Cloquet. Des femmes magnifiquement incarnées par Jeanne Moreau et Lucia Bosé, aux côtés desquelles s’impose, comme la révélation du film, un certain Gérard Depardieu. »
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