C’est l’histoire d’un amour, aux Indes, dans les années trente. Cette nuit-là, au bal de l’ambassade, Anne-Marie Stretter passe de l’un à l’autre, mais refuse l’amour du vice-consul. Il s’en va dans la nuit et crie son amour fou. Le lendemain matin, Anne-Marie disparaît à son tour.
« Anne-Marie Stretter, c’est Delphine Seyrig, qui n’a jamais été plus belle. Elle s’enroule comme une plante exotique autour des hommes. Elle nous envoûte, comme nous envoûte la lenteur cruelle de ce jeu de la nuit, de la chaleur et de l’amour qui n’accepte pas de se taire et hurle sa souffrance. »
Michel Mohrt, Le Figaro, 22 mai 1975