Hitoto Yo, Asano Tadanobu, Hagiwara Masato, Kobayashi Nenji, Yo Kimiko
Yoko, une jeune journaliste japonaise, revient à Tokyo après un séjour à Taïwan. Élevée par son oncle depuis le divorce de ses parents, Yoko reprend contact avec son père et sa belle-mère. Peu après ces retrouvailles, elle leur annonce qu’elle est enceinte d’un Taïwanais, et qu’elle a la ferme intention d’élever seule son enfant…
« Conçu comme un hommage à Yasujiro Ozu, Café Lumière est un exercice de mise en scène où l’auteur ne reprend pas à son compte les célèbres plans “au ras du tatami” mais essaie d’en transmettre à sa façon, la musique délicate. Café Lumière est un film sophistiqué, à l’esthétique souveraine, où l’humanité semble presque un accident. Mais pour être sensible aux frémissements du film, il faut percevoir la mélancolie souterraine des êtres à travers le passage régulier des rames de métro entre les immeubles, les silences qui s’installent, le temps qui file ou qui pèse. »
Le Monde, 8 décembre 2004