Concours de la jeune critique 2018

Concours de la jeune critique

 

1er prix : Lucile Clavier, 20 ans
2 accréditations pour le Festival et 2 nuits à l’Hôtel Saint Nicolas / Cosy Hôtels

« J’agis, ou bien je meurs » chante le rockeur finlandais Tuomari Nurmio dans De l’autre côté de l’espoir, le dernier film d’Aki Kaurismäki.

S’ils sont souvent peu bavards, les personnages agissent, dans les films d’Aki Kaurismäki.
Il y a urgence. Un instinct vital.

Il ne faut pas s’y tromper. Les géométries parfaites, les couleurs artificielles et les décors surannés – tout cela : du superficiel, de l’accessoire – ne semblent être dans son cinéma que des toiles de fond permettant de mieux faire apparaître les êtres ; leur gaucherie, visages taiseux et nez de travers, de la tendresse au coin de l’œil – et cette capacité, cette nécessité, à agir.

C’est cette travailleuse sociale, discrète, le front sévère et rigoureux ; cette anonyme qui ouvre une porte au moment adéquat dans De l’autre côté de l’espoir, élabore un mensonge à l’instant fatal. Une histoire de quelques secondes. Une faille qui se creuse sur son visage lisse. Un héroïsme qui ne dit pas son nom.
C’est cette chaîne de solidarité qui se met en place au Havre pour cacher et aider un jeune immigré : boulangère, épicier, chalutier, et le fameux Marcel Marx, cireur de chaussures semblant tout droit sorti d’un film français des années trente… La nostalgie d’un certain réalisme poétique à la française semble n’y être jamais incompatible avec l’urgence d’une actualité brûlante.
Ce sont des jeunes filles aux allumettes et des ouvriers, des amnésiques et des oubliés : tous nous transmettent leur « part de merveilleux de rébellion de bienfaisance » pour reprendre des mots de René Char. Des révoltes à l’allure de fables grotesques et tendres. Contes du quotidien.

J’agis, ou bien je meurs.
Ces mots ne me quittent plus depuis que je les ai entendus dans un film d’Aki Kaurismäki.

Les personnages agissent, dans les films d’Aki Kaurismäki, oui, et me donnent la force d’y croire, moi aussi, m’insufflent ce début de courage, cette impulsion nécessaire pour retrousser ses manches, ouvrir une porte, ouvrir les yeux – ou plutôt, cesser de les garder constamment clos.
Les prémices de l’action.
Ouvrir les yeux et commencer à agir, avec le cinéma de Kaurismäki, cela me semble être déjà un bon départ.

 

2ème prix : Melaine Meunier, 22 ans
1 accréditation pour le Festival et 1 Ciné-pass LaCinetek

Il est amusant de remarquer que le générique des Anges du péché (1943), premier long-métrage de Robert Bresson, s’ouvre sur l’inscription « Mise en scène : Robert Bresson » quand on sait que le terme-même de mise en scène sera plus tard violemment rejeté par le cinéaste. Il faut dire que c’est un film bien loin de se plier aux lois érigées dans les Notes sur le cinématographe et que Bresson commencera à s’imposer au début des années 1950 (« Pas d’acteur. / (Pas de direction d’acteurs.) / Pas de rôles. / (Pas d’études de rôles.) / Pas de mise en scène. / Mais l’emploi de modèles, pris dans la vie. / ÊTRE (modèles) au lieu de PARAÎTRE (acteurs). »). Lois qui seront moins le signe d’un enfermement dogmatique que la manifestation concrète et appliquée d’une volonté de libération face à la rhétorique du cinéma dominant. Et s’il est vrai que cette volonté s’affirmera avec de plus en plus d’aplomb au fil des films, jusqu’à la sécheresse radicale de L’Argent (1983), il est triste de constater que cela entraîne une tendance (grandissante chez les jeunes cinéphiles) au désintérêt, voire au rejet, de ses premières œuvres. Les Anges du péché (comme Les Dames du bois de Boulogne, réalisé deux ans plus tard) est certes plus classique que les films qui suivirent, mais il n’en est pas moins beau, ni même moins « bressonien ».

Les Anges du péché, c’est l’histoire d’une femme, Anne-Marie (Renée Faure), nouvellement arrivée dans une congrégation religieuse dévouée à des prisonnières, qui, après avoir rencontré la plus coriace d’entre elles, Thérèse (Jany Holt), consacre sa vie à essayer de lui venir en aide. C’est d’abord un film sur la foi, foi presque extatique qui vaut à Anne-Marie d’être filmée comme un ange : cadrages en contre-plongée, mouvements toujours du haut vers le bas comme si elle descendait du ciel, lumières au niveau du visage… Mais rappelons-nous du titre : qui dit ange(s) dit péché, et c’est l’envie qui pénètre brutalement dans le monde de la nonne et crée chez elle un trouble si fort qu’il va jusqu’à irradier tout le couvent. Envie sexuelle, peut-être, mais c’eut été trop osé de montrer cela en 1943. Désir charnel, en tout cas, puisqu’Anne-Marie, à peine a-t-elle rencontré Thérèse, ne résiste pas à la tentation de lui offrir un baiser sur la joue. Un acte justifié par le pardon qu’elle lui accorde (Thérèse vient de verser de la soupe sur sa robe), mais loin d’être anodin dans un film où personne ou presque ne se touche. On remarquera d’ailleurs que dans ce qui suivra, chaque contact physique aura son importance : du « c’est pour me mettre les menottes que vous vouliez me tenir les mains ! » de Thérèse à son baiser final sur les pieds d’Anne-Marie, en passant par les caresses au chat par Thérèse qui sont si insupportables à Anne-Marie qu’elle se lève d’un pas irrité, attrape le chat et le met violemment à la porte.

De portes, il est souvent question dans Les Anges du péché. Elles s’ouvrent beaucoup d’abord, se ferment ensuite (à partir du meurtre, où la porte est hors-champ), puis s’ouvrent à nouveau mais avec ce paradoxe déchirant que chaque nouvelle ouverture isole un peu plus Anne-Marie (c’est la scène de la correction fraternelle). L’isolement, c’est peut-être le véritable sujet du film. Isolement d’un être qui aura cherché toute sa vie à s’approcher d’une forme de pureté divine et qui sera sans cesse renvoyé à sa condition d’humain. Cet isolement ayant beau être mis en scène, n’est-il pas déjà profondément bressonien ?

 

3ème prix : Camille Martin Donati, 24 ans
L’affiche et le catalogue, et 1 Ciné-pass LaCinetek

L’an dernier, l’ogre cinéphage Aki Kaurismaki, sans doute verre à la main et cigarette au bec, annonçait sa retraite pour se consacrer aux plaisirs simples, dont il est devenu l’apôtre dans la vie comme au cinéma.

De lui nous retiendrons quelques persistances rétiniennes et auditives ; quelques états d’âme et personnages hauts en couleur.

Son humour pince-sans-rire d’abord : un sens du décalage et de l’absurde très kafkaien qui ont contaminé toute son œuvre. Ainsi du doux chien nommé non sans ironie Hannibal dans L’Homme sans passé, de Jean-Pierre Léaud qui embauche un prêteur à gage car il n’arrive pas à se suicider, ou du road-trip profondément ennuyeux et mutique de Tiens ton foulard, Tatiana.

Des rockeurs à la coupe mulet ou banane et aux bottes très pointues, des personnages solitaires, parfois en errance et souvent sans le sou, se muent en pilier de bar sous le son des juke-box. La musique, souvent rock, apporte un peu de chaleur aux non fortunés, elle les tire de la routine, du silence, adoucit leurs maux. Mieux : elle est un événement à elle seule, elle s’érige en dialogue amoureux. L’Homme sans passé ne propose-t-il pas, à celle qu’il convoite : « et si on se mettait sur le canapé pour écouter de la musique ? »

De Bresson qu’il admire tant, on se plaît à retrouver cette économie de la parole, une diction peu naturelle, les corps rigides, une atonie des personnages ou ces plans rapprochés sur les mains, qu’elles travaillent ou échangent de l’argent. Il y a aussi du Vermeer dans les intérieurs aux couloirs primaires, cadrés en plan fixe comme des tableaux à la composition idéale, devenus la patte de l’ours finlandais. Alors commence la magie Kaurismaki, lorsque la chaleur humaine naît de toute cette froideur environnante, de ce cinéma immobile, non charnel et pudique, de l’ordre et la mesure qui régissent tout le cadre. L’alchimie détonnante du cinéma humaniste et de l’anti-naturalisme.

Avec une empathie sans bornes, Kaurismaki donne ses lettres de noblesse au prolétariat, à ceux qu’il appelle non sans affection les « loosers » : ces êtres pauvres enfermés dans leur quotidien aliénant, du travail répétitif à l’usine au cirage de chaussure. Dans Le Havre et De l’Autre Côté de l’Espoir, Kaurismaki n’a pas renoncé à son style pour s’indigner du drame des réfugiés. A travers la cohabitation de deux temporalités a priori peu compatibles, l’intrusion d’un drame contemporain dans un univers rétro hanté par la nostalgie de la jeunesse du réalisateur des années 60 et 70 ; Kaurismaki nous offre une once d’espoir pour le monde futur. Sans mélo et sans grand héros, conscient qu’à défaut de venir des institutions, le salut viendra de petits actes de bravoure quotidien et d’une solidarité de voisinage. Un devoir moral pour celui qui s’avoue volontiers désespéré, mais se refuse à faire des films désespérants.

Car Kaurismaki, c’est aussi un coup de poing dans la fourmilière mondaine cinématographique et un doigt d’honneur au politiquement correct. Mettant au pilori d’un mot humoristique et assassin bien placé les banques, les sociétés musicales qui volent les droits d’auteurs, la télévision et sa mainmise sur le cinéma ou la politique américaine qu’il boycotte avec constance ; faisant de toutes les aberrations du monde contemporain ses multiples chevaux de bataille, Aki s’érige en penseur des vices du monde actuel.

L’ancien clochard devenu céleste l’a annoncé : il rêve de cueillette aux champignons dans la campagne et ne tournera plus. Plutôt qu’adresser un Au revoir à Aki Kaurismaki, nous souhaiterions lui lancer un appel : Reviens Aki, le monde a besoin de toi.

 

4ème prix : Victor Morozov, 24 ans
L’affiche du Festival et 1 Ciné-pass LaCinetek

Robert Bresson et son condamné à mort

Jamais on n’avait autant frémi pour un homme dont on connaissait, dès le titre, le sort. Si tout l’art de Bresson pouvait bien se résumer à cela, on parlerait quand même d’un grand cinéaste : créer du suspense tout en dévoilant le dénouement de l’histoire dès la fiche technique.’

Mais ce n’est pas tout. La première fois que j’ai vu Un condamné à mort s’est échappé, film bressonien de 1956, j’ai été fasciné par sa grande maîtrise narrative. Il parvenait à retarder l’événement final grâce à la simplicité méticuleuse des moyens du protagoniste Fontaine; ce n’était pas un film qui réponde à la question de « si » ; il s’agissait de faire voir « comment ». Fontaine va s’échapper, c’est un dénouement somme toute auxiliaire. Mais comment il va réussir, ça c’est une autre histoire – l’histoire de grands tourments, de la patience et de la persévérance. Impossible donc d’oublier ses traces appliquées dans le bois de la porte de sa cellule, ou le système complexe des cordes qui finalement va l’aider à s’enfuir avec son nouveau copain Jost dans la brume et la profondeur de champ sans fin.

Mais Bresson n’est pas un réaliste. Sa vision dépasse le cas particulier, elle l’englobe pour déboucher sur un territoire plus vaste, difficile à cartographier. Aussi ne devrait-on pas se limiter à l’anecdote de l’homme qui s’enfuit, d’autant plus que quelques années plus tard il y aura un autre film, à la fois maudit et brillant, appelé Le Trou, œuvre du grand méconnu Jacques Becker, qui fera précisément cela : décrire avec méthode et acribie les étapes de l’évasion. Dans Le Trou, un groupe de détenus prépare l’évasion, au moment où un jeune homme ambigu rejoint leur cellule. La même persévérance obstinée, le même dilemme moral – mais en plus grand et en plus approfondi que chez Bresson. La narration de Becker est on ne peut plus réaliste ; elle fait des incisions dans la pierre et le visage humain en proie au doute. Alors, quelle serait la spécificité du film de Bresson ?

Il ne pouvait pas être question que d’une accumulation – même si Bresson est l’horloger des petits mouvements ; dans Un condamné…, c’est aussi un homme qui prépare son évasion ; mais dans Pickpocket, c’est un homme qui d’une certaine façon prépare sa perte ; de même pour le personnage du Journal d’un curé de campagne, celui qui fonce inexorablement (même si à petits pas, même si inconsciemment) vers sa propre mort. Toujours des mécanismes très fins, qui trouvent leur raison d’être dans la variation infinitésimale : une corde de plus, une arnaque de plus, une prière de plus. Sauf que l’art de Bresson est beaucoup plus complexe. Et lui qui disait dans ses Notes sur le cinématographe que le son ne doit pas nécessairement (voire pas du tout) rejoindre l’image donne l’expression la plus parfaite de sa thèse dans ce film. J’ai revu le film. C’est le mérite de Bresson de nous infuser du suspense à chaque pas de Fontaine. Mais comment alors ne pas remarquer en le regardant à nouveau plutôt le travail exquis qu’il fait du son pour figurer tout un monde de liberté et de vie qui palpite (le bruit irréel du tram lointain, qui fait irruption dans la cour de la prison ; et le miracle c’est qu’on y croit) ou la façon de poser le problème dès le début, dans ce plan ou Fontaine tente de s’échapper de la voiture, alors que la caméra, bien calme, ne le suit pas, comme si elle attendait qu’il revienne ? Bresson, qui d’habitude est un cinéaste de montage, nous dit par ce plan long qu’on aura affaire à une évasion. Mais pour qu’elle réussisse, il faudra attendre encore un peu. Il faudra se préparer.

Pour Bresson, tout n’est pas dans l’accumulation narrative, si osée et maîtrisée qu’elle soit. En revanche, tout est dans le détail.

 

5ème prix : Mahaut Thebault, 20 ans
L’affiche du Festival

Tiens ton foulard, Tatiana

Le vacarme des voitures, un homme et une femme à moto, bientôt dépassés par une autre. À ces images succèdent celles du générique, et c’est ainsi que débute le douzième long métrage d’Aki Kaurismaki. Tiens ton foulard, Tatiana, réalisé en 1994, fais montre d’une exemplarité dans l’exploration des thèmes chers au cinéaste, le burlesque du quotidien, mais aussi la Finlande comme le cinéma ne l’a jamais exploré. L’intrigue est sommaire et ne se complexifiera guère, l’envie de café, première du film, se fera prétexte et vectrice de mouvement au sein de cette société finlandaise des années 1960 que le cinéaste prend soin de documenter. Construit comme une boucle d’une heure, le film de Kaurismaki nous conte l’histoire de deux hommes finlandais, bientôt accompagnés de deux femmes, russes et estoniennes, dans une seule et même voiture.
Aux kilomètres s’ajoutent les litres de vodka et de café, dans une consommation frôlant l’absurde. Des scansions ponctuent pourtant ce long voyage, un premier contact entre deux personnages survient à la moitié du film, tandis qu’aux deux tiers une épaule accueille timidement une tête, le bras se faisant relais de cette intimité nouvelle. Il sera tout du long question de communication, à la barrière de la langue se superpose celle des esprits, constant rappel de cette distance dépassant la simple considération géographique. Tatiana photographie tout, en nouvelle occurrence d’un tourisme de l’indigène chez l’autochtone.
De fait, le film façonne un condensé de rapprochement et de découverte avec l’étranger, que l’on moque et dévisage dans la promiscuité. Découverte sur laquelle le regard finit pourtant par s’adoucir, à cela répond cette réplique de Tatiana : « la connaissance entre nos deux peuples s’est consolidée pendant ces jours ». Là est donc bien le thème du film, un mouvement ou un passage. Bien que demeurant dans le même plan, les personnages le sont souvent à des degrés différents, séparés par la profondeur de champ, la dichotomie du plan, ou, de manière plus classique, par une simple couverture. La forme du road trip vers le Sud est aussi l’occasion d’un déplacement des mentalités, lieux de tous les grands bouleversements. À ce titre, le dernier plan, reprise des premières minutes du métrage, nous apparaît sous un nouveau jour, la couture, au sens premier, se fait réunion de ce qui a été désuni.
L’un des deux hommes ne s’en retournera pas, épris, et pourtant, il faudrait « peut être rentrer ». La fin du film signe ce retour chez la mère, la porte a été ouverte et une nouvelle cafetière, précédemment élément perturbateur, se fait ici invitation à la reprise du quotidien. Si le motif du café a amené un semblant d’aventure dans un premier temps, il ne convoquera par la suite plus que l’imagination.

 


 

Le Festival International du Film de La Rochelle organisait pour la seconde fois, en partenariat avec Sud Ouest, l’Hôtel Saint Nicolas – Groupe COSY HOTELS et LaCinetek, et dans la continuité des nombreuses actions menées en direction des lycéens et étudiants, un Concours de la jeune critique.

Toute personne âgée au plus de 26 ans, pouvait participer en rédigeant entre le 13 mars et le 13 avril 2018 un texte, au choix, sur Ingmar Bergman, Robert Bresson ou Aki Kaurismäki, auxquels le Festival consacre, pour les deux premiers, une rétrospective, pour le troisième, un hommage.

Un jury composé de membres de l’équipe du Festival, d’un journaliste de Sud Ouest et de Jean-Baptiste Viaud, délégué général de LaCinetek, a désigné les cinq lauréats.

Le premier prix : deux accréditations et le logement, pour deux personnes et deux nuits, à l’Hôtel Saint Nicolas.
Le texte remportant le premier prix sera publié sur le site de Sud Ouest au moment du Festival.

 

 

 

 

• Conditions de participation :

Être né après le 13 mars 1991, et rédiger en français un texte (entre 300 et 600 mots) sur Ingmar Bergman, Robert Bresson ou Aki Kaurismäki, ou l’un de leurs films.

• Calendrier :

13 mars 2018 : ouverture du concours
13 avril 2018 à minuit : fin de la réception des textes.
4 mai 2018 : annonce des lauréats

• Récompenses :

1er prix : Deux accréditations + Le logement pour deux personnes et deux nuits à l’Hôtel Saint Nicolas + la publication du texte du lauréat sur le site de Sud Ouest
2ème prix : Une accréditation + un Ciné-pass LaCinetek d’une valeur de 50 €
3ème prix : L’affiche et le catalogue du Festival + un Ciné-pass LaCinetek d’une valeur de 50 €
4ème prix : L’affiche du Festival + un Ciné-pass LaCinetek d’une valeur de 50 €
5ème prix : L’affiche du Festival
Les 5 lauréats verront leur texte publié sur le site du Festival

• Le jury :

Sophie Mirouze (Déléguée générale & Co-directrice artistique), Arnaud Dumatin (Délégué général & Directeur administratif), Prune Engler (Co-directrice artistique), Anne-Charlotte Girault (Chargée de mission relations publiques, partenariats & logistique), Etienne Delcambre (Responsable site web & réseaux sociaux), Jean-Baptiste Viaud (délégué général, LaCinetek) et un membre de la rédaction de Sud Ouest.