N.T. Binh

Critique, réalisateur, France

Tandis qu’il suit des études de médecine qui aboutiront à une thèse de doctorat, Nguyen Trung Binh intègre en 1979 la revue Positif dont il deviendra rapidement l’un des piliers.

Usant du pseudonyme Yann Tobin, il y écrit notamment sur l’âge d’or hollywoodien, vers lequel vont ses préférences – il consacre d’ailleurs une monographie à Joseph L. Mankiewicz. Collaborateur de l’Encyclopaedia Universalis, il publie des livres sur des sujets aussi variés que le cinéma britannique, Ingmar Bergman ou encore Paris dans les films, et enseigne le Septième art dans différentes universités.

En 1990, N.T. Binh passe de l’écrit à l’écran en étant coscénariste de Printemps perdu d’Alain Mazars, un film qu’il produit via la société BLM (Binôme long-métrage), prolongement de Binôme, structure specialisée dans les films institutionnels et scientifiques qu’il avait créée en 1984. Binh s’essaie à la réalisation en signant des documentaires dans lesquels ce spécialiste des comédies américaines prouve qu’il s’intéresse également aux cinéastes français.

L’Atelier d’Alain Resnais est ainsi diffusé sur Arte, et Binh réalise pour le cinéma, en 2003, Claude Sautet ou la magie invisible, présenté au Festival de Cannes. La même année, il rejoint la société de distribution Les Grands Films Classiques.