Chaque samedi, Emmanuel retrouve sa fille Elise, fruit d’une première union. Père à la fois excessif et exigeant, ses demandes, à son égard, sont très contradictoires : il est fier et déçu d’elle. Ce qui est acquis, c’est l’amour de l’un pour l’autre, mais à cause de ça, rien n’est simple…
« Avec la sobriété d’un moine tibétain, Sami Frey distille en chuchotant ses mots effilés. Mara Goyet lui tient constamment tête. Elle est probablement la moins enfant des deux. Et il faut tout le culot et le talent de Doillon pour les rendre acceptables, voire indispensables. »
Jérôme Tonnerre, Le Cinématographe, mars 1985