Le Samouraï

Jean-Pierre Melville

Italie/France — 1967 — 1h45 — fiction — couleur — version restaurée

Scénario Jean-Pierre Melville, Georges Pellegrin Image Henri Decaë Son René Longuet, Robert Pouret, Alex Pront Musique François de Roubaix Montage Monique Bonnot, Yolande Maurette Production CICC, Fida Cinematografica, Filmel, TC Productions Source Pathé Interprétation Interprétation

Alain Delon, François Périer, Nathalie Delon, Cathy Rosier, Jacques Leroy, Michel Boisrond, Robert Favart

Jef Costello, un tueur à gages, est chargé d’éliminer le patron d’une boîte de nuit. Quand un soir il exécute froidement son contrat, Valérie, la pianiste de l’établissement, l’a vu commettre son crime. Jef met alors soigneusement au point un alibi, avec l’aide de sa maîtresse, Jane Lagrange.

« En 1967, François de Roubaix n’a à son actif que deux films importants, Les Grandes Gueules et Les Aventuriers. Deux films signés Robert Enrico. À l’écoute des musiques, Melville saisit toutes les qualités du travail orchestral conduit par le jeune compositeur. La bande originale du Samouraï est l’une des œuvres les plus classiques de François de Roubaix. Pas de bruitages, pas de synthétiseurs, rien que des instruments classiques : orchestre à cordes, vibraphone, orgue accordéon, flûte, trompette, piano. Dans le film cohabitent deux univers qui se repoussent : la solitude du tueur à gages incarnée par Alain Delon et le monde de la nuit, son milieu, ses combines et son atmosphère si particulière. Il en est de même pour la musique. »

Ch. Geudin et B. Cachin, Cadence info, octobre 2014