Laurent Lucas, Romane Bohringer, Charlotte Laurier, David DiSalvio, Richard Notkin, Stephen J. Smith, Mourad Mimouni, Simon Hetu, Robert Warren
Paul et Marguerite s’aiment depuis cinq ans. Paul s’inscrit dans un quotidien, il est dans la répétition des choses. Contrairement à Marguerite dont la trajectoire emprunte à la tragédie un sens de la pureté et de la morale. Leur amour est organique, basculant sans cesse du réel à l’absolu et de l’absolu au tragique.
« Chez Bonello, la tristesse a les yeux secs, la violence se fait souterraine, les gestes parlent haut. Épaulé par des paysages hivernaux et deux comédiens qui donnent l’essentiel d’eux-mêmes, le cinéaste se débarrasse de toute psychologie pour creuser jusqu’à l’os. Il faut s’immerger dans cet espace muet mais tourmenté : ce film-là le vaut. »
Sophie Grassin, L’Express, 5 novembre 1998