Jorge Trêpa, Ricardo Trêpa, Maria de Medeiros, Manoel de Oliveira, José Wallenstein, Rogério Samora, Leonor Silveira
Roulant à travers les rues du Vieux-Porto, le réalisateur Manoel de Oliveira se souvient d’une promenade faite la nuit, à sa demande, quand il avait neuf ou dix ans et qu’il rentrait avec sa mère chez eux après une soirée passée au théâtre.
Prix Unesco Venise 2001
« […] Porto de mon enfance, film du retour aux origines, tant biographiques que filmiques. […] Au cours de ce feuilleté de temps proustien, Oliveira nous emmène dans un “voyage au début du monde”, plein de trous et d’ellipses, de brumes et d’impressions, de traces incertaines et de souvenirs précis. […] “Petit” film d’une heure, modeste au départ, Porto de mon enfance devient à l’arrivée un objet d’une ampleur et d’une beauté que peu de films d’une ambition proclamée plus forte réussissent à atteindre : à la fois l’histoire (parcellaire, jamais monumentale, exhaustive ou didactique) d’une ville, celle d’un pan de l’histoire culturelle d’un pays, celle d’un homme et de son cinéma, hantée par les fantômes de tous ses films. »
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles, 1er janvier 2002