Le Plein de super

Alain Cavalier

France — 1975 — 35mm — couleurs (Eastmancolor) — 1h37

Scénario & dialogues Alain Cavalier Image Jean-François Robin Montage Pierre Gillette Musique Etienne Chicot Production La Guéville, Madeleine Films, Capac, Fideline Films, UGC Source UGC Interprétation

Patrick Bouchitey, Etienne Chicot, Bernard Crommbey, Xavier Saint-Macary

Vendeur de voitures d’un grand garage lillois, Klouk se voit obligé par son patron, sous peine d’être mis à la porte, de passer son week-end non avec sa femme mais avec la grosse voiture américaine d’un gros client du garage, Lambert. Devant conduire la voiture à Cannes, il part avec Philippe, un camarade de 25 ans comme lui qui voit là l’occasion d’échapper à son travail d’infirmier. En route, ils prennent en auto-stop un autre jeune homme, Charles, qu’une dispute opposait à son beau-père. À Paris, Charles retrouve son copain Daniel, désespéré depuis que sa petite amie l’a laissé tomber. Charles impose la présence de Daniel aux deux autres, qui refusent mais doivent céder devant les insistances violentes de Charles. Les deux journées de voyage voient peu à peu une amitié se souder entre les quatre jeunes gens, qui se découvrent mutuellement, Klouk prenant conscience de la vanité de son conformisme. Dans la campagne d’Aix-en-Provence, Charles propose un détour pour rendre visite à sa femme, dont il est séparé, et à son tout jeune fils, qui vivent dans une communauté. De dépit, il saccage les lieux, souille le lit de sa femme et enlève son fils. Conduisant les quatre hommes et l’enfant, la voiture subit de sérieuses éraflures. À Cannes, Lambert constate les dégâts, et promet de prendre à l’encontre de Klouk les mesures qui s’imposent. Devenu encombrant, le gosse est restitué à sa mère. Dans le train du retour, s’ébauche le projet d’un nouveau voyage à Fécamp, où Klouk, stérile, verrait ses trois amis faire à sa femme Agathe l’enfant qu’elle et lui rêvent d’avoir.